Bonjour,
Etes vous certain que ces transfos sont munis de régleurs en charge? Vu l'encombrement et le coût, on n'en met pratiquement jamais en dessous de 10 MVA.
Et en pied d'éolienne, le moins qu'on puisse dire, c'est que les cm sont comptés.
En plus, je ne vois pas bien ce que ce dispositif est censé faire à cet endroit dans la mesure où l'éolienne a sa propre régulation.
En revanche, tous les transfos de cette puissance sont munis de prises de réglages et de commutateurs hors tension. Si c'est bien le cas, il est possible sur un appareil immergé de modifier la plage de réglage en rebobinant la HT et éventuellement d'ajouter des prises. Cependant il est déconseillé de multiplier les prises et de choisir des écarts trop élevés, car cela fragilise le bobinage (sensibilité aux surtensions). Sur un transfo sec enrobé, il faut changer les bobines HT (elles ne sont pas rebobinables et le changement se fait par barettes).
Il m'est difficile de comprendre votre problème sans connaître le schéma et le type d'aérogénérateur (ex asynchrone à une ou deux vitesses, MASDA, synchrone etc).
Je suis tout de même étonné par les rapports de tension adoptés. Sur des transfos élévateurs de centrales synchrones de puissance comparable, l'élévateur a toujours pour tensions:
-basse la tension nominale
-haute la tension nominale + 5% en général
Ceci afin de compenser les pertes en charge, de la même façon qu'un abaisseur délivre du 410V pour un réseau 400V. Et d'éviter que la régulation du générateur soit presque en butée à vide.
De toutes façons, si l'on veut renvoyer du courant sur un réseau, la tension de la source doit être supérieure à celle du réseau*.
Donc j'aurais bien vu un transfo 690/34650V +/-5% (ou +/-2,5)
Cordialement
* sur le même réseau 400 V on mettra donc par ex:
- un abaisseur 20000/410
-un élévateur 400/21000
ces rapports s'entendant à vide