Bonjour,
Pour la dérivation individuelle, un autre facteur doit être prit en compte : c'est la distance entre la colonne montante et le tableau d'abonné.
En effet, la norme autorise 1% de chute de tension dans la colonne (ΔUcm), et 0.5% dans la dérivation individuelle (ΔUdi), avec une tolérance disant qu'au total, la chute de tension ne devra en aucun cas dépasser les 1.5% (ΔUg).
Ce qui veut dire qu'exceptionnellement, on pourra avoir ΔUcm>1%, si ΔUcg<1.5%, ou ΔUdi>0.5%, si ΔUg<1.5%.
Concernant la puissance à prendre en compte, et dans certains cas, le distributeur d'énergie impose une puissance pour le type de logement (Exempla à Grenoble, où GEG gère le réseau, du studio au T2, la puissance souscrite sera de 6kVA, pour les T3 et T4, à 9kVA...).
Ensuite, dans votre calcul, et afin de dimensionner le courant admissible, des facteurs de corrections sont également à prendre en compte, en particulier les coefficients de foisonnement (ou de simultanéité).
Dans mon cas, j'utilise le logiciel gratuit du groupe CAHORS MAEC, ELIUM.
Dans les données à fournir, il demande d'indiquer la présence de chauffage électrique, ou non.
Dans le cas de leur présence, il n'indique pas de puissance souscrite dans ses résultats et ne prend en compte que la puissance de chauffages électriques.
En espérant que cela ait répondu en partie à vos questions.