re temp de coupure HT

bonjour,


Quelqu'un sait t 'il comment les rédacteurs de la normes CEI, CENELEC, ou UTE dans mon cas déterminent t 'ils les temps de coupures des protections HT en fonction de la puissance des sources pour le calcul de SPO d'après le tableau 2A du guide UTEC15-106.

Quelles sont leurs méthodes de calculs ?

Merci à bientôt, et bon dimanche

José, bonjour.

Heureux de vous retrouver dans nos colonnes.
J'ai interrogé il y a plusieurs semaines l'UTE par une question (vous me permettrez tant que la réponse ne m'est pas parvenue de ne pas en diffuser le texte) précise dans ce domaine. Héla encore une fois, je n'ai pas eu la réponse.
Je suis largement déçu, je constate comme dans d'autres cas, ils ne répondent pas aux questions posées, j'ai pourtant suivi rigoureusement la procédure indiquée sur leur site.
Je vais essayer en utilisant d'autres voies.

A bientôt.

Bonjour électron.

C'est une question qui m'interpelle depuis pas mal de temps (comme d'autres d'ailleurs).

Il faudrait que je vois avec ma hiérarchie technique si il n'y a pas moyen de poser par son intermédiaire la question à l'UTE mais comme cette question est d'ordre personnel et concerne plus la culture technique en général, je doute qu'il n'y réponde. A moins d'avoir des contacts réguliers à l'UTE ça me parait effectivement difficile. Ce qui est dommage car ça peut donner l'impression d'une forme d'opacité.

Il y' a bien des choses à redire sur la rédaction de de la C15-100. Son interprétation fait parfois l'objet de discussions animées le soir avec mes collègues. La dernière en date concernait la section du conducteur neutre. Le tableau de synthèse 52V des règle des paragraphes 524.2.1 - 524.2.2 et 524.2.3 qui impose ou du moins indique une section de neutre réduite à Sph/2 au maximum avec protection surcharge obligatoire pour les circuits triphasé+N câbles unipolaire > 16mm carré cuivre avec 0<THDI3<15% (pour l'exemple) met en porte à faux une des règles du 431.2 qui dit elle simplement que: "lorsque la section du conducteur neutre est inférieur à celle des conducteurs de phases, il est nécessaire de prévoir une détection de surintensité sur le conducteur neutre appropriée à la section de ce conducteur".

La règle énoncée par le tableau de synthèse n'est dans ce cas plus absolument vrai. Elle est plus contraignante que la règle énoncée ci-dessus.

Il y' aurait bien d'autres exemples à développer.

Ce qui est plus problématique, c'est que l'on doit (les vérificateurs) se débrouiller seul avec ce genre de contradictions ce qui génère parfois des conflits non négligeables entre les organismes de contrôles et les exploitants.

PS: Que pensez vous de ce problème concernant la section du neutre, quelle est votre interprétation?