Reforme BAC pro 3 ans: quel intitulé pour la partie mesure et essai "expérimentation"?

Bonjour à vous tous et félicitations au concepteur de ce site millesime que j'ai connu dans un lycée.

Je suis ce site depuis pas mal de temps déjà et c'est très intéressant

j'en profite pour demander aux profs d'électrotechnique qui viennent ici des éclaircissements sur le nouveau bac pro elec 3 ans.
en effet, je m'occupe entre autre de la partie mesure et essai dans mon établissement.
L'intitulé de cette "épreuve" le jour de l'examen est EP2-3. pour le BEP....

Or si j'ai bien suivi, mais c'est franchement pas sûr..., les intitulés pour le nouveau bac pro change.
en effet, vu qu'il est possible de passer le BEP au cous du cursus du bac pro 3 ans, comment va s'appeler l'épreuve liée à la mesure et essai (intitulé) et comment dois je appeler mes cours???

Pour faire cours pour ceux qui ont du mal à suivre, on va essayer de faire passer en 3 ans un bac pro et un bep à des gamins qui lutaient comme des malades pour les avoir en 4. En gros, sans être pessimistes, le niveau risque de chuter encore.
Certes à nous de nous adapter, mais à mon avis les élèves doivent également faire plus d'efforts, surtout en répidité d'exécution (je parle même pas de logique mentale ou calculatoire).

J'ai posté ici car pas possible coin prof rencontre péda

cordialement

un petit lien en rapport avec la question:
http://www.iufmrese.cict.fr/referentiels/BEP_ELEEC/Recommandations_Pedagogiques_BEP_ELEEC-vf-.pdf

bonsoir, j'ai déja eu en stage ce genre de candidat au suicide ! et oui pour moi s'en est un.
Je ne répondrais donc pas directement à ta question, mais je t'apporte mon avis de proffessionel sur cette réforme.
Je lui trouve donc, un stage à l'afpa section maintenance electrique (cap), et dans mon entreprise (bureau d'étude en emachine industrielle) pour qu'il puisse avoir une bonne aproche du coté pratique et une apréciation de son niveau technique. Le résultat est affligeant !
Cablage, ne connais pas les borniers ! ne sait pas fair ela différence entre un relais et un départ moteur (type GV2), ne sais pas utiliser un multi-métre, et de mon coté ne sais pas faire un simple auto-maintient ! Tout cela avec son speudo BEP en poche !
Juste bon à faire du batiment (et encore).
Je décide donc d'en causer avec ses profs, et tout comme toi, ils sont perdus.
Courage et dommage pour cette génération de secrifié sur l'autel de la retentabilité.
cordialement

Bonjour et bienvenu leprofdu78,

tu ne pouvais accéder à la partie prof car ton acces n'étais pas encore validé.
Si tu le désires je peux y transférer ton sujet (il ne sera visible que par les profs...)

Tu abordes 2 thèmes dans ton sujet :
le BEP et l'essai et mesure

Pour l'essai et mesure je regarderais demain sur mon pc au travail (de tête je ne me souviens plus)

Le BEP n'existe plus, il est remplacé par une certification intermédiaire... (ce sont les mots)
Au sein de notre établissement, nous avons décidé de ne pas présenté nos apprentis à l'épreuve. Ils ont la possibilité de passer cette certification en candidat libre.

L'organisation de cette épreuve sur la même année que les premiers CCF pour le BAC nous semble trop lourd à organiser.


Hervé

ADN56,

La réforme du BAC pro 3 ans a été initiées en partie sur la demande du patronat.

L'éduc y a vu un moyen pour alléger ses charges de fonctionnement. (il suffit de voir le nombre de prof technique qui chute).

Le soucis est que la réforme ne tient pas compte des besoins réels des entreprises...

Ton exemple est je le souhaite non représentatif, car même si je reconnais que certains de nos diplômés ne sont pas professionnels, la majorité est apte à intervenir sur des installations et à faire un travail de qualité en autonomie.

Ne généralisons pas une malheureuse expérience!


Hervé

herve a écrit:

La réforme du BAC pro 3 ans a été initiées en partie sur la demande du patronat.

L'éduc y a vu un moyen pour alléger ses charges de fonctionnement. (il suffit de voir le nombre de prof technique qui chute).

Le soucis est que la réforme ne tient pas compte des besoins réels des entreprises...

Donc nous sommes d'accord sur le point de la rentabilité ?

maintenant tu as tout a fait raison, ce n'est qu'un exemple et je souhaite vivement que vous autres profs gardiez cette amour du métier pour y faire face, quoi qu'il arrive, et que vous allez continuier à bien former les pros de demain.

Tu le sais en ce moment je suis un peu chafouin, désolé de t'ennuyer, ma vie IRL et IVL sont si prochent...

Bonjour les amis,


Ce qui m'afflige le plus, c'est que les décideurs (niveau ministériel) ne connaissent pas les métiers !!

Ils décident sur des visions stratégiques sans concertation avec les véritables pratiquants..

Le patronnat qui siège n'est pas le plus représentatif car coté opérationnel, il est trés loin du terrain et de ses réalités.

Les artisans et TPE voir PME sont dans l'opérationnel et le terrain.., ils devraient pouvoir se positionner comme des référents.

Les professeurs subissent les "directives imposées" sans marge de manoeuvre sauf en école d'ingénieur et universités sous réserve...

Il existe des candidats qui ne connaissent pas tout et c'est aussi normal de les accompagner pour qu'ils s'améliorent par la formation continue ou en interne de l'entreprise..

Il existe tellement de spécificités dans les entreprises qu'un élève brillant se débrouillera par une adaptation au bout d'une période ..

Les moins talentueux subiront des pertes de temps et des pressions sans pouvoir rattrapper la locomotive..

Il existe des professeurs qui en veulent autant dans les institutions privées et publics.

Il faut aider nos jeunes et moins jeunes à réussir en se souvenant de nos débuts aussi parfois hasardeux..

C'est un véritable travail d'équipe qui se développe au niveau scolaire et en entreprise.

Il ne faut plus dissocier l'école de l'entreprise mais apprendre à travailler de front sur les problèmes technique et pédagogiques..

Cordialement

Pascal