Question NFC15100 coefficient modes de pose

Bonjour,
Je suis étudiant en Master et je travaille (étude par alternance), je suis de la région paca et l'électrotechnique est bien plus que mon métier c'est ma passion

J'en profite pour vous posez une question !
Dans la norme NF-C 15 100 il donne des coefficients lieés au mode de pose d'un câble, des contraintes environnemental et pleins d'autres..
Après plusieurs calculs sur la section de câble et par retour d'expérience je trouve ces coefficient pénalisant (câble surdimensionnés il pourrait support un courant 2. Fois plus élevé) peut-on calculer les coefficient nous même ? Ou prend des valeur proche de 1 ?
Merci par avance j'espère avoir étais clair

Bonsoir,

Je ne sais pas si j'ai tout saisi ... les coefficients que vous prenez pour l'étude doivent être réalistes, et doivent correspondre à la future mise en œuvre de votre câble. Ce n'est pas juste de la théorie, votre câble sera posé dans un environnement que vous ne maitriserez peut être pas.  
Par exemple, le dimensionnement d'un câble sur une échelle à l'air libre ne se calcule pas de la même façon que le même câble sous un fourreau enterré.

Bonsoir merci pour votre réponse !
Je prend les coefficients associé au mode de pose, temperature, aérien, souterrain, jointif,.. Tout les coefficients qui concerne mon câble.
Mon calcul et fait selon la réglementation NF-C 15 100.
Cependant, je trouve que les coefficient mis dans la norme donne des sections élevé (selon le mode de pose et l'environnement au quel il est exposé)
J'aurais souhaité savoir comment le norme définit ces coefficients

Josselin, bonjour.

Vous venez d'ouvrir un sacré sujet !

L'intensité admissible dans une canalisation (câble + support) est déterminée dans des conditions que je qualifierai d'idéales [canalisation non jointive, température ambiante 30°C (canalisation à l'air libre), nature de l'âme (Cu ou Alu), nombre d'âmes chargées, câble non exposé au soleil, etc.].
Lorsque les conditions s'écartent des conditions idéales, il y a lieu d'appliquer des facteurs de correction. Ceux-ci ont été déterminés expérimentalement, je vous suggère de vous reporter à certains catalogues constructeurs qui évoquent ce sujet, ils sont repris dans la norme NFC 15-100.
Pour revenir à l'intensité admissible, dans la norme NFC 15-100 (depuis la Grenat parue en 1977), elle est basée sur des formules Empiriques (vous me permettrez de ne pas entrer dans les détails. Il faut et il suffit de vous reporter aux tableaux A5 et A6 du guide UTE C 15-500) car la formule "vrai" figure dans la norme CEI 287 (bonjour le dégâts pour ceux qui aiment faire des calculs). Cette formule ne se prêtait pas aux logiciels de calcul informatisés d'où l'adoption des formules simplifiées.

Maintenant l'application de ces coefficients font appel comme vous l'a dit Thierry au bon sens (dans le cas contraire vous allez dans le mur). Il est également nécessaire de bien connaitre le fonctionnement de votre installation. Le logiciel (petite parenthèse) c'est bien, remplir des champs sans savoir ce que l'on fait peut encore une fois vous mener dans le mur.

Voici une petite approche du sujet.

Cordialement.

Josselin,

Bon courage.

http://www.cjoint.com/c/EGkkpqFNx0a

Bonjour messieurs.

C'est effectivement un vaste débat qui commence généralement en cours pour finir après le retraite !!!!!

Pour essayer peut être d'apporter un peu d'eau au moulin, il faut souligner que le dimensionnement des canalisations électriques se fait toujours pour un courant d'emploi maximal présumé et des facteurs de corrections réels ou supposés réels en fonction du mode de pose et de l'environnement. Dans la réalité, il est évident qu'il vaudrait mieux dimensionner une canalisation électrique pour le courant réel qu'elle véhicule avec en revanche un facteur de correction exacte qui, je le souligne peut tomber très bas (0.5 - 0.4). En tenant compte également de la charge des autres canalisations voisines (chargées à 20-40-70%), on obtiendrait une image de l'intensité réelles véhiculé par la canalisation plus exacte que celle que l'on calcul habituellement. Seulement, cette méthode serait dangereuse car trop aléatoire, et quid des cas ou les récepteurs se retrouve en surcharge, je pense à la force motrice en l'occurrence ?

La manière de dimensionner les câbles donne en fait une grande marge de sécurité, c'est comme ça qu'il faut la prendre à mon avis. Elle garantit surtout une durée de vie importante à la canalisation en ce qui concerne le bon niveau d'isolement de cette dernière.

Cordialement

Bonsoir,

Les hypothèses de calculs sont défini par le concepteur avec les éléments qu'il possèdent. S'il manque des informations, par exemple, le nombre de câbles jointifs, il faut prendre un nombre arbitraire mais aussi réaliste ; un câble se trouve très rarement tout seul sur un cheminement tout le long de son parcours.
J'ai déjà eu ce cas avec un bureau d'étude qui avait vraiment comme objectif d'optimiser au maximum les câbles et avait considéré que tout les câbles étaient non jointifs sur les échelles, et donc le coefficient correspondant avait été choisi à 1 ... irréaliste ! Et c'est sur cette base que j'ai critiqué la note de calculs.

Bonjour à tous.

Exemple d'un document constructeur.

http://www.cjoint.com/c/EGlhhY5ObBa

Bon dimanche.

Bonjour à tous ,
D'abord un grand merci à vous pour vos réponses,
Électron, ta doc est très intéressante n'était encore jamais tombé dessus aujourd'hui !! Merci bien
Je vais creuser le sujet et reviendrais si j'ai des infos !
Bon dimanche