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| L'éolien français | |
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Ulairi Energie marine
Nombre de messages : 206 Date d'inscription : 06/03/2012 Age : 54 Localisation : France
| Sujet: L'éolien français Mer 8 Juil 2015 - 3:03 | |
| Le rebond de l’énergie éolienne en France se confirme au premier semestre 2015. Les professionnels du secteur espèrent désormais de la loi sur la transition énergétique et de la COP 21 un cadre plus favorable à l’éolien.
Le premier semestre 2015 confirme le rebond de l’éolien en France : aux cours des six premiers mois de l’année, 523 mégawatts ont été ajoutés au parc français, qui peut désormais compter sur une puissance installée de 9.713 MW, a annoncé Frédéric Lanoë, président de France Energie Eolienne (FEE), porte-parole des professionnels éoliens en France. Il table sur la réalisation de l’objectif de 1.200 MW installés en France cette année (+15 % de croissance), contre 1.042 MW en 2014 et 632 MW en 2013, ce qui reste cependant bien en retrait des 5.000 MW anticipés par nos voisins allemands. Côté constructeurs, ces installations exclusivement terrestres ont été réalisés par les allemands Nordex (28 % de parts de marché), Enercon (18 %) et Senvion (16 %), tandis que le constructeur danois Vestas, numéro un mondial du secteur, s’est attribué 26 % du marché français. Le secteur attend désormais le troisième appel d’offres d’éolien en mer après ceux lancés en 2011 et 2013 par le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, ainsi qu’un appel à projets portant sur le développement de fermes éoliennes flottantes en mer. Pour Frédéric Lanoë, « la filière éolienne répond présent » tant en terme de créations d’emplois que de compétitivité du prix du kW/h : le secteur a capitalisé sur les expériences d’autres pays et se dit prêt à accélérer. La FFE propose ainsi de fixer un objectif ambitieux de 40 GW d’éolien terrestre, 15 GW d’éolien offshore « posé » et 6 GW de « flottant » à l’horizon 2030.
« Déverrouiller les blocages » du secteur
Pour accélérer le développement de l’éolien, les professionnels de la filière souhaitent déverrouiller un certain nombre d’obstacles qui entravent selon eux la réalisation des objectifs fixés par le grenelle de l’environnement pour 2020, comme la difficile cohabitation avec l’armée française. Le projet de loi actuellement débattu à l’assemblé sur la transition énergétique pour la croissance verte tout comme la COP 21 à venir constituent autant d’occasions d’avancer leurs propositions : ils demandent la réduction du temps de raccordement des nouvelles installation à 18 mois, une limitation du nombres de recours devant la justice lors de la mise en place de nouvelles infrastructures ainsi qu’une généralisation d’une autorisation unique sur le modèle du permis de construire. A la recherche d’une visibilité à long terme qui sécuriserait leurs investissements économiques et garantirait à cette filière très capitalistique des taux d’intérêts bas, les professionnels sont également très attentif à la nouvelle formule de calcul du prix de rachat de l ’électricité éolienne en élaboration à l’assemblée : « On met tout notre avenir dans cette unique formule » rappelle le président de la FFE.
Des questions clefs demeurent cependant en suspens, comme la place qui sera accordée aux constructeurs étrangers dans les appels d’offres futurs du gouvernement sur l’éolien offshore. La FFE propose l’éolien en alternative crédible au nucléaire, notamment en termes de coût du kW/h, et affirme que l’intermittence et la faible puissance de charges des éoliennes ne posera pas de problème d’équilibre du réseau avant que cette énergie ne prenne une part beaucoup plus importante au sein du mix énergétique français. Néanmoins, le secteur est loin d’être en voie d’atteindre les objectifs fixés par le grenelle de l’environnement de 19 GW en éolien terrestre et 6 GW en offshore installés à l’horizon 2020. De plus, cette vision ouvertement inspirée de la 3ème révolution industrielle de Jeremy Rifkin suppose une interconnexion du réseau électrique au niveau européen, une généralisation des « smart grids », le développement d’une solution de stockage à coûts réduit et une pratique généralisée du Big Data qui ne sont pas encore des réalités.
Source : Les Echos http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021192218262-solide-debut-dannee-pour-leolien-francais-1135349.php | |
| | | Ulairi Energie marine
Nombre de messages : 206 Date d'inscription : 06/03/2012 Age : 54 Localisation : France
| Sujet: Re: L'éolien français Mer 8 Juil 2015 - 3:12 | |
| STX France engrange ses premières commandes dans l’éolien offshore
Le chantier naval inaugure un pôle industriel conçu pour l’éolien offshore. Il a décroché une première commande de 100 millions d’euros
Entièrement dédiée à l’éolien offshore, l’usine Anemos, de STX France, démarre sous de bons augures. Lors de l’inauguration du site mardi à Saint-Nazaire, le chantier naval a pu annoncer une première commande, tout juste signée, et une lettre d’intention pour une autre affaire. Dans les deux cas, il s’agit de sous-stations électriques de 500 mégawatts, ces transformateurs électriques installés sur une plate-forme en mer. Les sous-stations relient chaque éolienne pour expédier, en un seul câble, l’électricité à terre.
« Des dizaines de recrutements lancés »
Ces immenses structures représentent chacune 500.000 heures de travail pour STX France. La première, dont la valeur avoisine les 100 millions d’euros, devra être livrée à l’été 2018 à un opérateur d’Europe du Nord dont le nom est tenu secret. L’autre, si elle est confirmée, sera acheminée dès l’été 2017. Pour l’instant vide, l’usine Anemos, le vent en grec ancien, va donc vite s’animer. « Plusieurs dizaines de recrutements sont lancés », indique Laurent Castaing, le directeur général. A plein régime, le site emploiera 200 salariés pour une capacité de production annuelle de deux sous-stations et d’une vingtaine de fondations de type « jacket », sortes de treillis tubulaires. STX France a déjà livré, l’année dernière, une sous-station à l’énergéticien Dong. Celle qui vient d’être commandée est trois fois plus importante avec ses 50 mètres de long, ses 30 mètres de large pour une vingtaine de mètres de hauteur sans compter la fondation jacket qui la supporte, le tout étant coiffé d’un héliport.
20 % du CA dans les énergies marines renouvelables.
L’usine Anemos répond à ce gigantisme avec ses vastes halles et ses puissants moyens de levage,à quai sur l’estuaire de la Loire. L’équipement a représenté un investissement de 20 millions d’euros. A terme, STX France, dont le premier métier est la construction de navires de croisière, compte réaliser 20 % de son chiffre d’affaires dans les énergies marines renouvelables.
Source : Les Echos http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021192828317-stx-france-engrange-ses-premieres-commandes-dans-leolien-offshore-1135356.php | |
| | | Ulairi Energie marine
Nombre de messages : 206 Date d'inscription : 06/03/2012 Age : 54 Localisation : France
| Sujet: Re: L'éolien français Dim 13 Sep 2015 - 15:26 | |
| La Champagne-Ardenne inaugure le 3e plus grand parc éolien de FranceDans l’Aube, le troisième plus grand parc de France avec 30 éoliennes de 100 mètres de haut est inauguré vendredi. Formation, recherche, usine de stockage : la région, numéro un de l’éolien essaie de construire une filière. Réputée pour la régularité de ses vents et ses espaces disponibles, la Champagne-Ardenne inaugure officiellement ce vendredi 11 septembre, dans le nord-ouest de l’Aube, le troisième plus grand parc éolien de France. Baptisé « Seine Rive-Gauche Nord » (SRN), ses trente turbines de 100 mètres de haut – 150 mètres en comptant les pales (construites par le norvégien Nordex) – développent depuis sa mise en service industriel il y a quelques mois une puissance totale de 75 MW. La production annuelle de ses quatre champs est estimée à environ 183.000 MWh, soit l’alimentation hors chauffage de quelque 95.000 personnes. Selon la société exploitante picarde H2air, le site aubois situé sur les communes de situé sur les communes de Châtres, Mesgrigny, Orvillers-Saint-Julien et Vallant-Saint-Georges permet une économie annuelle de 70.000 tonnes de CO2 par rapport à une centrale électrique au gaz. SRN s’ajoute aux 86 autres parcs que compte aujourd’hui la Champagne-Ardenne, toujours première région française pour l’éolien. Près de 800 mâts ponctuent déjà le paysage pour une puissance installée totale de 1.595 MW. Volontariste, la région se fixe pour objectif une puissance installée de 2.870 MW en 2020. Une filière voit progressivement le jour : depuis 2007, à la demande des sociétés exploitantes, une formation en maintenance éolienne est dispensée dans un lycée de Charleville-Mézières (Ardennes), sortant une trentaine de personnes chaque année. Première du genre en France, cette formation fait des petits. Nîmes et Le Mans en ont également ouvert une, Dijon pourrait bientôt venir grossir la liste. Investissements d’avenirPlus récemment, l’Aube s’est positionnée sur l’enjeu du stockage et de la distribution à la demande avec deux projets pilotes. A Vendeuvre-sur-Barse, le projet Venteea (« Voir l’énergie naturelle transformer l’exploitation de l’électricité dans l’Aube »), porté par ERDF et l’UTT de Troyes, expérimente des réseaux intelligents qui permettent de « lisser » la production. A quelques kilomètres de là, à Chervey, un accumulateur lithium-ion reste le plus gros stockage français d’électricité éolienne (2 MW).Comme Venteea (3 millions d’euros sur trois ans), le projet Flyprod a lui aussi été reconnu investissement d’avenir par l’Etat. Disposant de 14,6 millions d’euros sur trois ans et demi, il explore à Troyes les techniques du stockage d’électricité par volant d’inertie. Il s’agit d’un rotor suspendu dans le vide, tournant à grande vitesse, et qui emmagasine l’énergie. Phase industrielleUne zone d’activité de Toulouse teste déjà dix prototypes. Mais la société Levisys, qui pilote le projet avec l’université technologique de Troyes (UTT) et le département, entend passer en phase industrielle. Elle vient d’ailleurs de quitter Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) pour Troyes et construit sur la Technopole de l’Aube une usine de 3.500 m2. L’objectif est de produire une centaine de volants d’inertie dès la mi-2016. Le site, qui emploiera une vingtaine de salariés, est dimensionné pour 500 pièces/an.Enfin, si les Ardennes ont définitivement abandonné le rêve d’être un jour constructeur d’éoliennes, elles pourraient bien ne pas rater le rendez-vous que propose la question peu publique du démantèlement et du recyclage de ces nouveaux moulins à vent. Les discussions ont commencé. Source : Les Echos http://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/021315352385-un-parc-eolien-geant-en-champagne-ardenne-1153911.php | |
| | | Ulairi Energie marine
Nombre de messages : 206 Date d'inscription : 06/03/2012 Age : 54 Localisation : France
| Sujet: Re: L'éolien français Mer 30 Sep 2015 - 5:51 | |
| Eoliennes en mer : Alstom souffle le chaud et le froid en NormandieLes enquêtes pour les fermes de Fécamp et Courseulles se terminent. Alstom promet 500 emplois, mais le calendrier reste incertain.Le rachat d'Alstom par GE avait semé le trouble sur les côtes normandes autour des projets éoliens en mer. Le géant américain se montrerait-il toujours aussi intéressé par l'éolien offshore alors que le calendrier ne cesse de reculer ? Lundi, Jérôme Pécresse, président d'Alstom Renawable Power est venu en personne rassurer les élus sur les intentions du groupe sur la construction de deux usines à Cherbourg pour la fabrication de pales et l'équipement des mâts de ses éoliennes Haliade 150. « La question n'est plus de savoir si nous le ferons, mais quand nous le ferons », a-t-il affirmé. Elles seront installées sur les parcs en mer d'Eolien Maritime France, consortium mené par EDF Energies Nouvelles, au large de Courseulles-sur-Mer et de Fécamp. Le chiffre de 500 emplois directs a également été confirmé, à la sortie d'une réunion de travail qui a rassemblé sur place le groupe industriel, EDF Energies Nouvelles et les élus. Fin des enquêtes publiquesEn revanche, le calendrier, initialement annoncé pour 2013, reste incertain dans un contexte d'incertitude juridique. Il dépendra du dépôt éventuel d'un recours sur les deux projets, dont les enquêtes publiques se terminent les 8 (pour Fécamp) et 10 octobre (pour Courseulles) prochain. « [Les recours] peuvent être déposés dans un délai de deux mois suivant les permis, attendus début 2016. En fonction, les projets pourront être lancés simultanément ou successivement au cours du premier ou deuxième trimestre », détaille Béatrice Buffon, directrice générale adjointe activités maritimes d'EDF EN. Le hub logistique, prévu à Cherbourg pour l'assemblage des éoliennes de Courseulles, servira également le projet de Fécamp. A la clef, 200 emplois sur deux ans. Les collectivités se disent prêtes à voter de nouvelles aides pour la construction des usines Alstom - en plus des 100 millions d'euros déjà engagés pour adapter leurs infrastructures portuaires. Pour la filière hydrolienne, Cherbourg entend aussi jouer sa carte. Un seul site en France, celui du Raz Blanchard (à l'ouest du port du Cotentin), a été retenu en 2014 pour les deux premières fermes pilotes. Au coeur de l'un des premiers potentiels hydroliens du monde exploitable commercialement, les 11 machines, positionnées sous la mer à l'horizon 2018 pour produire de l'électricité à partir des courants marins, éliront domicile à proximité du port de la Manche. DCNS, déjà implanté sur Cherbourg et retenu pour une ferme de 7 machines, affiche progressivement ses intentions. Il y a quinze jours, l'industriel a fait visiter ses ateliers aux élus. A l'intérieur, ces derniers ont pu constater l'assemblage des rotors, le moteur de la turbine, de deux hydroliennes de 16 mètres de diamètre. « C'est une vraie montée en compétence dans le développement industriel de l'hydrolien sur Cherbourg », explique Christophe Chabert, directeur d'OpenHydro France, la filiale de DCNS pour l'hydrolien. Le chantier a mobilisé 80 personnes. Les rotors serviront aux deux machines destinées au projet de Paimpol-Bréhat, mené par EDF en partenariat avec DCNS-OpenHydro et General Electric. En attendant les autres machines, OpenHydro va implanter son futur siège social d'OpenHydro France à Cherbourg. Afin d'optimiser l'assemblage, les modalités d'implantation d'une entité industrielle sur le port sont en discussion. Un signe de plus pour Cherbourg, qui entend se positionner comme un acteur majeur dans les EMR. Source : Les Echos http://www.lesechos.fr/journal20150929/lec2_pme_et_regions/021360658553-eoliennes-en-mer-alstom-souffle-le-chaud-et-le-froid-en-normandie-1160221.php - Citation :
- Haliade 150
Video : Montage du prototype à Le Canet https://www.youtube.com/watch?v=bpGWvZtA-bM
Description : http://www.cjoint.com/c/EIEdXzKIKGd
Constructeur : Alstom (FR) Puissance (MW) : 6 MW Nombre de pales : 3 Type d'alternateur : aimants permanents-entraînement direct Hauteur du mat : 100 m Longueur des pales : 74 m Première mise en service : 2013 (proto à terre)
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