Bonsoir,
Mêmes caractéristiques : non, pas obligatoire, même si ça facilite les choses. Evitez en ilôté un 10 kVA avec un 2000
Bon, de toutes façons vous ne trouverez pas de 10kVa couplable...*
-tension, impératif
-fréquence a-b-s-o-l-u-m-e-n-t impératif
L'armoire de synchronisation sert à obtenir un couplage automatique, mais le manuel est possible, les principes sont identiques.
J'ajoute:
-régulateurs pilotables par commande électrique +/- vite. même technologie très recommandée, voire même marque
-régulations alternateurs munies de la fonction couplage (égalisation des tensions)
Le système de synchronisation assure la mise en phase très précise, puis le couplage et enfin l'égalisation de puissance(si ge identiques) ou la répartition(si différents). Non seulement les fréquences doivent être rigoureusement identiques, mais les sinusoïdes doivent coïncider parfaitement
Si les groupes sont couplés au réseau, il faut en plus des régulateurs d'alternateur "3 fonctions" assurant le contrôle du réactif fourni, et le système de couplage doit gérer la puissance active fournie.
Voilà, j'espère n'avoir rien oublié.
Cordialement
* ce n'est pas tant la différence de puissance qui compte, mais la différence de comportement, qui fait courir le risque de faire tourner l'un des alternateurs en moteur, lors de fortes variations de charge, avec les conséquences que l'on devine. Donc dans la pratique, éviter les trop grandes différences de puissances (un facteur 2 ne pose pas de problèmes) lorsque les groupes sont ilôtés. Il est en fait nécessaire que le "petit" groupe ait un temps de réaction inférieur ou égal à celui du "gros". A moins que l'un des groupes soit muni d'une régulation par trop "fruste", cela s'obtient par le réglage du statisme.
On notera que ces conditions sont très généralement réunies lorsque l'on couple un groupe ou une centrale à un réseau où P GE << P réseau (cas du réseau EDF), la vitesse de réaction du réseau étant toujours supérieure à celle du groupe.
Pour approfondir, voir cette étude complète ; attention, c'est par moments assez "pointu".